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Wambrechies pendant la Première Guerre mondiale

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3e épisode de la plongée dans le Wambrechies de la Grande Guerre à travers des photos d'époque.

Publié le 25 mai 2023

En plus des Histoire(s) de Wambrechies, Théo Hooreman vous emmène en photos dans le passé de la commune. 

3ème cliché aujourd'hui, avec l'église Saint Vaast.

 

Se nourrir en période d’occupation

L’arrivée massive de troupes allemandes dans le bourg signifie la réquisition des vivres pour nourrir les soldats et le rationnement pour les Wambrecitains.

L’occupant loge et s’invite chez l’habitant comme l’explique en 1914 sœur Brigitte de La Providence dans son journal : « 4 soldats entrent et s’installent à manger autour de la table, ils ont un appétit féroce ».

Les Allemands peuvent avoir des cuisines roulantes mobiles à leur disposition, comme sur ce cliché.

Elles permettent de préparer jusqu’à 200 repas - des soupes aux lentilles ou aux pois par exemple - et sont chauffées au bois. 

 

Episodes pécédents

 

L’ancienne mairie à l’heure allemande

« À Wambrechies, l’autorité allemande demande 100 000 francs » écrit Soeur Brigitte de La Providence, en octobre 1914.

La présence allemande ouvre une période particulièrement difficile pour la municipalité de Wambrechies.

Les exigences de l’occupant sont nombreuses : réquisitions de certains bâtiments, logement des troupes chez l’habitant, interdiction de l’alcool dans les cafés, laissez-passer, couvre-feu…

Mais les plus difficiles pour le maire Louis Cavle sont sans doute les contributions de guerre à répétition demandées par l’occupant : 30 emprunts sont nécessaires pour couvrir l’ensemble des frais sur la durée du conflit.

 

La Distillerie Claeyssens occupée pendant la Grande Guerre

Dès octobre 1914, Wambrechies connait une occupation par les troupes allemandes.

Rapidement, la distillerie est investie par les soldats, en nombre.

C’est le début d’une période complétement inédite pour l’usine : le nombre d’ouvriers ne fait que chuter au cours des quatre années de guerre.

Ils sont 14 ouvriers au début de l’occupation, il n'en restera qu'un seul à la fin de la guerre. La production d’alcools diminue en même temps…

Pour autant, l’occupant respecte l’usine et son matériel dont il a besoin pour produire l’alcool, réquisitionné par l’armée.