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Les Buttes "Petit Paradis" et "Chico Mendès"

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Idéales pour la balade.

La Butte du Petit-Paradis

> Au bout du parc du château de Robersart

A partir de 1975, la décision est prise de modifier le tracé du canal de la Deûle. Des travaux de Jeanne de Flandres, il reste un parcours viable mais plein de méandres et impossible d'accès pour les péniches à gros gabarit.

Les travaux de ce nouveau canal, prévu pour accueillir des bateaux de 860 tonnes et qui est celui que nous connaissons actuellement, débutent en 1981.

Mais que faire des tonnes de terre et de boue ? L'idée est de les entreposer tout près de la rocade. Ces terres seront épurées en y plantant des saules. En plus de pousser rapidement, cet arbuste est idéal pour stabiliser et renaturaliser les sols.

Au final, cela donne une élévation naturalisée, saine et idéale pour une balade en famille. Au sommet, se trouve un observatoire qui permet de mieux comprendre les enjeux de l’environnement wambrecitain. Son nom de "Petit Paradis", qui était celui d'un château situé au même emplacement, lui va comme un gant. 

Aménagée depuis le milieu des années 90, la butte est toujours suivie par les experts de l'ENLM (Espace Naturel Lille Métropole).

 

La Butte de Chico Mendès

> Au bout du parc du château de Robersart

A partir de l'an 2000, le canal passe à un gabarit supérieur pour accueillir des péniches de 1350 tonnes puis de 3000 tonnes à partir de l'année 2011.

Là encore, ces travaux déplacent beaucoup de terre. Une deuxième butte, en aval de la rocade, est donc décidée. 

C'est en hommage à ces travaux que la butte portera le nom de Chico Mendès. Une association, qui porte le nom de ce Brésilien, lutte pour réhabiliter les sols. Elle a d'ailleurs été consultée pour assurer la vocation pédagogique du site.

En plus de la végétation, des loges sont installées pour favoriser la réimplantation d'espèces vivantes. Et pour permettre à toute la famille de les observer en toute tranquillité.

Au final, ces travaux se sont transformés en lieux où il fait bon se promener et apprendre. Grâce à l'homme, la nature a repris ses droits.

Chico Mendès ?

Ce brésilien né en 1944 était un fervent défenseur de la forêt amazonienne. Luttant contre la déforestation, il s'est heurté au lobby des propriétaires terriens. L'un d'entre eux le fit d'ailleurs assassiner en 1988. Depuis, son nom et sa mémoire sont au service de tous ceux qui combattent la pollution des sols et qui sont au service d'un plus juste équilibre entre l'homme et la nature.